Yennenga

femme audacieuse et sans peur, une Amazone, une guerrière à laquelle nous, en tant que femmes, voulons ressembler

Acolyte : Archers
Style de combat : Distance

Princesse, cheffe et mère du peuple mossi. Sans égal au javelot, à la lance et à l’arc, elle mène au combat des guerriers endurcis avec une autorité souveraine. 


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Yennenga, princesse-guerrière africaine est une combattante à distance, escortée par deux archers. Forte de ses 15 points de vie, elle dispose de cartes particulièrement redoutables, capables par exemple de déclencher une seconde attaque « surprise » après la première. Mais elle bénéficie surtout d’une capacité spéciale lui permettant de rediriger vers ses acolytes des dégâts qui lui seraient adressés. Et comme certaines cartes lui permettent de faire revenir en position avantageuse des archers tombés au front, vous ne serez jamais totalement heureux d’avoir réussi à en mettre un hors de combat. Robuste, et agile, Yennenga ne dispose pas forcément de coups très violents, mais elle est en mesure d’enchaîner les actions… et de faire très mal.

Yennenga et les Archers

Yennenga est une princesse originaire du royaume de Dagomba, fille du naaba Nedega Kola et de la reine Napoko. Elle est la fondatrice du royaume Moogo (rassemblant les peuples mossis) dans l’actuel Burkina Faso. Le tempérament ardent de la jeune princesse la poussa à braver les interdits et elle demanda à son père l’autorisation de chevaucher à ses côtés. La princesse accompagna son père dans ses longues chevauchées puis, faisant preuve d’une grande adresse, elle l’accompagna à la guerre où elle devint rapidement une redoutable amazone.

Cavalière émérite, maniant les armes mieux que les guerriers de son père, elle devint un chef de guerre indispensable au vieux roi ; entre autres, elle dirigeait la cavalerie royale. Yennenga et sa légende restent très présentes dans le Burkina Faso actuel, dont les Mossis sont la population majoritaire. L’emblème nationale du pays, représenté sur les armoiries, est l’étalon blanc qui guida la princesse. Depuis 2002, elle est l’emblème du parlement à l’Assemblée nationale burkinabè.